Le piratage des J.O. serait d’origine russe

Les pirates russes – appartenant aux services secrets GRU – auraient tenté de se faire passer pour des Nord-coréens lors de leurs tentatives de blocage des J.O. Comme à l’accoutumée, les officiels démentent toute tentative de piratage de leur part.

© Sputniknews

Selon le renseignement américain, des hackers russes seraient derrière les attaques informatiques qui ont eu lieu au début des jeux olympiques d’hiver. Les pirates auraient tenté de faire croire que les attaques provenaient de Corée du Nord mais la supercherie aurait été débusquée. Ces informations ont été obtenues par plusieurs médias américains de la part de membres des renseignements US, s’exprimant sous couvert d’anonymat.

Les officiels des J.O de PyeongChang ont reconnu que la cérémonie d’ouverture avait été victime d’une cyberattaque mais ont refusé d'en attribuer la paternité. Outre des blocages d’Internet, l’attaque a surtout perturbé le système d’impression des tickets ce qui a empêché l’accès à de nombreuses personnes. C’est pour cette raison que de nombreux sièges étaient vides durant cette cérémonie. Toutefois, il semble que les contre-mesures aient été relativement efficaces car les jours suivants n’ont pas été perturbés.

Représailles contre le Comité Olympique

La plupart des analystes considèrent que ces attaques sont une forme de représailles contre la décision du comité olympique international de bannir l’équipe russe des J.O. pour cause de dopage. Aucun membre russe de la fédération olympique n’était autorisé à se rendre aux jeux. De plus si quelques russes ont été autorisés à participer sous la bannière « athlète olympique de Russie », ni hymne ni drapeau russe ne pouvaient être exhibés. Cela n’a cependant pas empêché l’équipe de Hockey de chanter l’hymne russe lors de leur célébration du titre en hockey.

Selon un membre du renseignement américain, les services secrets russes (GRU) auraient eu accès à plus de 300 ordinateurs en charge des J.O. Parallèlement, le GRU aurait également infiltré différents routeurs sud-coréens afin d’y installer des malwares destinés à collecter des informations ou mener des attaques en déni de service.

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